samedi 21 janvier 2012

21 Janvier Office à Saint Maxime le Confesseur

Extraits des offices de la fête de St Maxime le Confesseur tirés des Ménées du Père Denis Guillaume d'éternelle mémoire.



VÊPRES

Lucernaire, t. 4
Celui qui s'est fait homme par amour * comme bon lui a paru * et se révèle à nos esprits en deux vouloirs, deux énergies, * vénérable Maxime, tu l'as prêché, * fermant les bouches béantes des scélérats * qui par diabolique instigation * de celui qui machine le mal * prônaient l'unique volonté, l'unique énergie.

Sous la vigueur de tes enseignements, * vénérable Maxime, tu étouffas * le bavardage insensé de Pyrrhus; * tu supportas d'être affligé, * persécuté, durement fouetté, * privé de ta langue qui fut coupée * ainsi que ta main s'élevant sans cesse vers Dieu * et de laquelle tu écrivis tes sublimes enseignements.

Ta sainte langue, Bienheureux, * fut le roseau d'un habile écrivain, * aiguisée par l'Esprit et dans la grâce rédigeant * sur les tables de nos cœurs * la loi des vertus divines, l'enseignement sans déviation, * l'incarnation de celui qui a voulu * se révéler aux humains * en deux natures et une seule personne.

Après les Apostiches de l'Octoèque:
Gloire au Père, t. 8

Tous les moines, nous t'honorons, Maxime, Père saint, * comme notre guide spirituel; * par toi nous avons appris à marcher sur le droit chemin; * bienheureux es-tu d'avoir servi le Christ * en brisant la puissance de l'ennemi, * compagnon des Anges, des Justes et des Saints; * avec eux supplie le Seigneur * d'avoir pitié de nos âmes.

Tropaire, t. 8
Guide de l'orthodoxie, maître de piété et de sainteté, * luminaire de l'univers, ornement des moines inspiré de Dieu, * saint Maxime, tu nous as tous illuminés par tes enseignements, * toi qui fus comme une lyre vibrant au souffle de l'Esprit. * Intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.

ORTHROS

Ode 1, t. 8
De ta douce langue melliflue, * divin Maxime, fais couler sur moi, * pour m'inspirer, la grâce de l'Esprit.
Contre les hérésies tu fus un feu brûlant: * comme paille tu les consumas, * bienheureux Père, avec le zèle de l'Esprit.
La doctrine monothélite sans raison * fut proposée par sacrilège hérésie; * par tes paroles tu l'as mise en échec.

Ode 3
Avec grandeur Maxime s'est montré vraiment * un prédicateur de la vraie foi, * un témoin du Christ par le sang qu'il a versé.
Bienheureux Maxime, tu devins * par ton ascèse un pur logis, * la maison de la Sagesse vraiment digne de Dieu.
Ta langue comme fleuves répandit * le véritable enseignement du Christ, * enfant de la Sagesse, Maxime bienheureux.

Cathisme, t. 5
Ayant souffert les persécutions pour la foi, * saint Maxime, tu repoussas toute hérésie; * Bienheureux, privé de ta langue et de ta main, * tu as reçu de la main du Créateur * la brillante couronne de confesseur; * sans cesse supplie-le maintenant * pour qu'il prenne nos âmes en pitié.

Ode 4
Les mortels te célèbrent, Père saint, * et les Anges t'admirent dans le ciel, * puisque ton amour de la sagesse * t'a changé en véritable incorporel.
Effronté fut le tyran, * mais ta patience ne put être ébranlée; * et tandis que fut banni le scélérat, * tu as trouvé la félicité éternelle.
Avec toi, Maxime, ont lutté * ces deux disciples bienheureux * qui ont participé à tes combats * et ont trouvé même récompense pour cela.
L'Eglise du Christ, arrosée * par le sang que tu as répandu, * sur cette divine semence a fait fleurir * l'enseignement que les Pères lui ont transmis.

Ode 5
Ayant accumulé sagement * la connaissance de la terre et des cieux, * Maxime avec raison * d'ami de la sagesse a reçu l'appellation.
Par amour de la Sagesse suprême, * tu t'es montré à perfection * l'imitateur de Jésus Christ, * Maxime très-digne de nos chants.
Par la folie du tyran * hors des frontières tu fus envoyé, * mais en Jésus tu as trouvé, * Bienheureux, la divine consolation.

Ode 6
Offrant à Dieu ton ardente prière, * Père théophore, délivre-moi des passions * de l'âme et du corps, et de toute perdition.
La fontaine bourbeuse de l'hérésie * fut tarie et bouchée entièrement * par le charme de ta langue, Bienheureux

Kondakion, t. 8
L'ami de la Trinité, Maxime le Grand * qui enseigna clairement la divine foi * pour glorifier le Christ en deux natures, deux volontés, deux énergies, * vénérons-le comme il se doit, * fidèles, par des cantiques en lui disant: * Réjouis-toi, prédicateur de la foi.

Ikos
Réjouis-toi, flambeau illuminant l'univers, * réjouis-toi, havre de paix pour les marins de cette vie, * réjouis-toi, luminaire des Moines tout-brillant, * réjouis-toi, gloire des Martyrs et leur appui.
Réjouis-toi, parure de l'Eglise, son ornement, * réjouis-toi, inébranlable soutien de la foi, * réjouis-toi, car tu renverses l'audace des hérésies, * réjouis-toi, car tu te laisses amputer pour le Christ.
Réjouis-toi, allégresse des fidèles te vénérant, * réjouis-toi, comblant de joie tes amis, * réjouis-toi, qui délivras un grand nombre de l'Ennemi, * réjouis-toi, qui portas vers Dieu les croyants.
Réjouis-toi, prédicateur de la foi.

Synaxaire
Le 21 Janvier, mémoire de notre vénérable Père Maxime le Confesseur.
On te coupa la main, la langue aussi, Maxime;
mais tu les fis recroître, et le Père des cieux
entre ses mains reçut ton esprit grandissime,
lorsque, le vingt et un, le sort t'a clos les yeux.

Ode 7
La Trinité possède, disais-tu, * une seule nature, énergie, volonté; * mais tu les attribuas en double * au Dieu incarné, en chantant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Ce n'est pas deux volontés divisées * par une opposition de leur dessein, * mais différant en qualité par nature * que tu prêchais en t'écriant: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.
Tenant comme pilier de la vraie foi * tes paroles divines, Père saint, * nous adorons en deux natures et volontés * l'Un de la sainte Trinité, * le Dieu de nos Pères venu dans la chair.
Sachant qu'elles sont deux, les énergies * du Dieu incarné par amour, * et deux aussi les volontés respectives * comme tu nous l'as enseigné, nous chantons: * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Ode 8
Par amour pour l'amant suprême du genre humain, * Maxime, tu t'es chargé de ta croix * pour être crucifié avec lui, * t'écriant: Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
T'éloignant des voluptés funestes, * tu devins un pur miroir de notre Dieu, * bienheureux Maxime, et tu chantais: * Toutes ses œuvres, bénissez le Seigneur, * exaltez-le dans tous les siècles.
Maxime, tu n'as pas craint * la cruelle barbarie du tyran, * mais , tu fus comme un donjon de la vraie foi * inflexible, inébranlable, et tu chantais: * Toutes ses œuvres, exaltez le Seigneur dans les siècles.

Ode 9
Comme autrefois celui d'Abel * ton sang crie vers Dieu et pour toujours * à haute voix l'Eglise du Christ * proclame ta doctrine inspirée, * bienheureux Maxime, géant de sainteté.
Oui, ta main fut coupée, * mais se servant de ta langue taillée, * vénérable Père, et de ton sang * comme de plume et d'encre, le doigt de Dieu * inscrivit la vraie foi dans le cœur des croyants.
Par le monde sont chantés * la flamme dont ton cœur brûlait pour Dieu, * vénérable Père, et le courage saint * avec lesquels, Maxime, tu supportas de bon gré, * l'effusion de ton sang.
Devant le trône divin * tu te tiens en compagnie des Martyrs * dont tu partageas le zèle pour la foi; * à ton imitation, fais de nous, * Père saint, les familiers du Seigneur.

Exapostilaire (t. 2)
Parlant de Dieu, tu proclamas, Père saint, * l'unique nature de la Trinité, l'unique volonté, l'unique énergie; * mais, confessant, Maxime, en la personne du Dieu incarné * deux natures, deux volontés, deux énergies, * tu fis cesser l'hérésie des adversaires de Dieu; * ils te coupèrent la langue et la main, et tu devins un Témoin.

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